Célébrations d’origine religieuse associées aux esprits des défunts se déroulant vers la mi-août, traditionnellement accompagnées de coutumes variant selon les régions, comme le fait d’allumer un feu à l’entrée de la maison ou y accrocher une lanterne pour accueillir les esprits (mukaebi) et un autre feu pour les racompagner plus tard (okuribi), de fabriquer avec des concombres et des aubergines des figurines de cheval ou de vache servant de moyen de tansport aux esprits (shôryôuma), de déposer des lanternes sur un cours d’eau (toronagashi), ou de danser en rond et en foule autour d’une estrade sur laquelle jouent des musiciens (bon-odori), etc. La plupart des entreprises offrent quelques jours de congés à leurs employés pour leur permettre de retourner dans leur pays natal et se recueillir sur la tombe familiale ; ou le cas échéant rester chez soi et boire une bière en grignotant des pois ébouillantés, payer une glace pilée recouverte de sirop à ses enfants, aller admirer un feu d’artifice en kimono, ou simplement se prélasser à la maison en écoutant le son rafraîchissant d’une clochette agitée par la brise et en dégustant une pastèque, bref avoir des activités estivales. O-bon marque aussi la fin de la période de début d’été où la TV diffusait des histoires qui font peur et des films de fantômes pour combattre la chaleur par le frisson.
