落書き - rakugaki - graffiti

Publié le par kumicho

Délit qui engage la responsabilité de l'organisme auquel on appartient, surtout lorsqu'il est commis sur des constructions dont il a été décidé qu'elles doivent être respectées puisque reconnues patrimoine de l'humanité par l'UNESCO.
Des étudiantes en voyage scolaire à Florence ont par là déclenché une réaction en chaîne dont on ne sait quand elle s'arrêtera, et quels hauts responsables seront éclaboussés. Tout a commencé quand les médias nationaux, qui n'ont pas peur de dénoncer des faits graves, ont rapporté longuement, très longuement, que ces étudiantes d'une université de Gifu ont gribouillé leur nom sur une colonne de la cathédrale Santa Maria del Fiore. Sévère réprimande pour les coupables (des sources parlent d'exclusion) et excuses publiques du doyen de l'établissement dont l'honneur a été terni. Les médias ont alors lancé leur plus fins limiers de par le monde pour voir si d'autres monuments (on parle d'Angkor Vat !) auraient également été tagés par des Japonais inconscients du préjudice immense qu'ils causent à l'image de leur pays. La tête de l'entraîneur du club de base-ball d'une université de Mito est ainsi tombée. Consternation des étudiants et atterrement du voisinage et des proches: l'homme a brisé l'image de modèle qu'il se devait d'incarner. C'est maintenant l'université Sangyo de Kyoto qui est dans le collimateur des journalistes-justiciers, et bien d'autres tremblent en attendant leur tour.
Les autorités italiennes ont quant à elles décliné les offres de dédomagement de l'université de Gifu incriminée, mais accepté ses excuses, et croule sous des montagnes de lettres de Japonais honteux du comportement irresponsable de leurs compatriotes qui s'excusent en leur nom.

Publié dans société

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